Avez-vous envie d’agir pour la planète ? Ou tout simplement marre de sortir tous les deux jours votre poubelle ? Nous pouvons vous aider !
Pour cela, suivez :
Nous avons identifié 3 niveaux qui vous permettront de vous lancer facilement vers le zéro déchet et de réduire votre poubelle (et votre impact sur l’environnement) à vu d’œil.
Chaque geste compte !
Par ce petit geste, vous pouvez réduire de 40 kg/an la production de déchet de votre foyer. Vous pouvez vous en procurer en mairie ou au siège du Sigidurs, ou le télécharger en cliquant sur l’image. Plus d’infos sur https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/stop-pub
Chaque année, en France, on jette 15 millions de tonnes de nourriture. Un habitant jette en moyenne 30 kg d’aliments, dont 7 kg encore emballés. A l’échelle d’un foyer, réduire le gaspillage permet d’économiser 450€ sur une année, soit le prix d’une console neuve ou d’un week-end en famille à la mer.
De nombreuses astuces existent pour réduire le gaspillage alimentaire : faire une liste de courses, ranger correctement ses denrées dans son frigo, conserver les restes et les cuisiner astucieusement… Retrouvez-en d’autres sur notre page facebook !
Une habitude qui changera radicalement le poids de votre poubelle et évitera à des tonnes de biodéchets de finir incinérées. Composter en maison équivaut à réduire jusqu’à 120 kg ses ordures. En appartement, le compostage en pied d’immeuble permet de diminuer jusqu’à 80 kg ses ordures par an et par habitants. C’est l’une des solutions les plus efficaces pour réduire l’empreinte de nos déchets sur l’environnement.
De plus, le compostage permet de fertiliser les sols, c’est un retour de la matière organique à la terre. C’est donc un petit geste aux grands effets !
Pour composter efficacement, rendez-vous ici .
L’eau en bouteille génère environ 22 kg de déchets plastique par an, pour une famille de 3 personnes. Cette quantité est évitable en privilégiant l’eau du robinet, qui est l’un des produits les plus contrôlés en France. Pour vérifier la qualité de l’eau dans votre ville : https://www.sedif.com/territoire.aspx?communeSel=
De plus, privilégier l’eau du robinet permet de faire en moyenne 240 € d’économie par an.
Plutôt que d’acheter un nouveau distributeur de savon liquide à chaque fois, vous pouvez opter pour les éco-recharges. Le plus souvent, c’est moins cher (sauf exception dans les enseignes qui ne jouent pas le jeu…) et ça permet d’économiser une grande quantité de plastique !
Nous sommes dorénavant habitués à utiliser des sacs cabas pour faire nos courses. Néanmoins, au rayon fruits et légumes, ça coince… En effet, des sacs jetables présentés comme biodégradables sont en libre service. Vous pouvez privilégier des sacs en tissus réutilisables, appelés « sacs à vrac ». Petits sacs en tissu, très légers, ils sont de plus en plus acceptés chez les primeurs et dans les grandes surfaces. Là encore, cela nécessite un petit investissement (3 à 4 € les 5 sacs), mais ils sont utilisables pendant de nombreuses années. Et si vous voulez faire un peu de couture, vous pouvez les faire vous-même : Découvrez le Tuto du Sigidurs ici
Les produits éco-labelisés permettent de consommer de manière plus responsable. Ils sont meilleurs pour l’environnement et pour notre santé. Trouvez le label idéal sur le site de l’Ademe : www.ademe.fr/labels-environnementaux
Aussi, vous aurez une idée de l’étendue des produits qui peuvent être plus durables.
On ne le dira jamais assez, les piles, c’est nocif pour l’environnement. En plus de contenir des produits toxiques et nécessitant l’exploitation de ressources naturelles non renouvelables, la fabrication des piles nécessite 50 fois plus d’énergie qu’elles n’en délivreront au cours de leur (courte) vie. Aussi, pour limiter les dégâts, et puisque de nombreux objets fonctionnent encore à pile, privilégiez les piles rechargeables. Là encore, c’est un investissement initial plus important que pour les piles classiques, mais qui sera très rapidement rentabilisé.
Et n’oubliez pas, pour vous débarrasser de vos dernières piles jetables, pensez à les déposer dans les bornes prévues à cet effet, en magasin ou en déchèterie. Retrouvez plein d’informations sur les piles et batteries sur corepile.fr
Troquer le gobelet jetable contre une tasse sympa, il y a plus compliqué. Alors pourquoi ne pas sauter le pas ?
Ce geste simple évite tout de même l’utilisation de 400 gobelets par an et par salarié…
Là encore, on n’invente rien ! Mais il est temps de se lancer.
On imprime le strict nécessaire et on fait passer les documents à ses collègues plutôt que de l’imprimer plusieurs fois. Utiliser l’option « aperçu avant impression » peut sauver des vies ! (et des arbres). Alors n’hésitez plus, des impressions plus sobres, c’est une planète (et des humains) qui se portent mieux.
Et voilà, c’est la fin du niveau 1. Alors, heureux ? Vous voyez, réduire ses déchets, ce n’est pas si compliqué. Il suffit de se lancer.
Une fois ces habitudes adoptées, passez au niveau 2. Promis, ce n’est pas beaucoup plus difficile.
L’offre d’achat en vrac ne cesse d’augmenter : magasin bio, grandes surfaces, producteurs locaux… Et pour cause ! En plus de supprimer l’utilisation d’emballages à usage unique jetables, le vrac permet d’acheter la juste quantité dont nous avons besoin : on limite aussi le gaspillage !
Pour se lancer, rien de plus simple : pour l’achat, vous pouvez utiliser des sacs à vrac (voir niveau 1 : Utilisez un sac réutilisable et mettez de côté vos bocaux en verre, vous pourrez y conserver vos denrées une fois rentré à la maison).
La consommation de biens génère une forte pression sur l’environnement. En effet, l’exploitation des ressources, le transport et la fin de vie d’un produit engendrent d’importantes pollutions. En limitant cette consommation, on limite aussi les effets qu’elle a sur l’environnement. Aussi, éviter d’acheter des produits neufs lorsqu’on en a l’occasion (ahah, jeux de mots !) s’avère être un réel acte militant ! On offre ainsi une seconde vie à un produit qui aurait pu finir à la destruction et on évite l’utilisation de nouvelles ressources. Et le mieux, c’est que cela permet aussi de faire des économies !
Nous parlions plus haut d’acheter d’occasion, le zéro déchet est aussi l’occasion de trouver des alternatives à la poubelle pour les biens que l’on ne veut plus. Aujourd’hui, les solutions sont nombreuses pour se débarrasser d’objets : petites annonces papier ou sur internet, réseaux sociaux ou traditionnelles brocantes de village, ne jeter plus ! Vendez ! Ou même mieux : Donnez !
Pour cela, vous pouvez vous tourner vers les ressourceries (http://laressourcerie.imaj95.fr/ sur le territoire du Sigidurs, et dans toute l’Ile de France : http://www.reemploi-idf.org/structures-reemploi-solidaire-ile-de-france/) ou vers les sites d’Emmaüs.
Et voilà un beau geste social et environnemental !
Noël, anniversaires, fêtes des mères et des pères… Les occasions sont nombreuses pour offrir des cadeaux à nos proches. Et si cette année on innovait un peu ?
Laissez tomber le traditionnel livre de poche ou la super friteuse nouvelle génération, offrez plutôt une expérience !
Places de concerts, carte cinéma, exposition, ateliers, carte cadeau… Les choix sont nombreux pour offrir un cadeau dont on est sûr qu’il ne finira pas à la poubelle et qui n’a même pas besoin d’être emballé.
Le saviez-vous ? L’air intérieur est souvent plus pollué que l’air extérieur (source : https://www.airparif.asso.fr/pollution/air-interieur-generalites)
Fabriquer ses propres produits d’entretien est une bonne solution pour réduire cette pollution silencieuse.
3 autres points très positifs : cela réduit les emballages, augmente le pouvoir d’achat et enfin, avec très peu de produits, on peut nettoyer efficacement toute la maison.
Pour vous lancer, faites un tour sur notre page facebook ou notre page youtube pour voir les tutos du Sigidurs sur le sujet.
La salle de bain est, avec la cuisine, les lieux où nous jetons le plus. Un petit geste simple est de remplacer les cotons démaquillants jetables par des cotons réutilisables lavables. Double avantage : plus besoin de surveiller les stocks et on fait des économies !
Les cotons lavables nécessitent un investissement initial (une quinzaine d’euros pour 10 cotons, en coton bio) mais ne coûtent rien en fonctionnement. Ils doivent être lavés en machine avec le reste de votre linge.
Vous pouvez aussi choisir de les fabriquer vous-même, nous vous expliquons comment faire sur notre tuto vidéo.
Là encore, faire ses propres produits cosmétiques vous permettra de réduire votre facture, votre production d’emballages et surtout, de savoir ce que vous appliquez sur votre peau. Cela nécessite un peu plus de matériel et d’ingrédients que pour les produits d’entretien, mais une fois lancé(e), on ne s’arrête plus !
Vous trouverez sur internet des alternatives au shampoing, au dentifrice ou à la crème hydratante traditionnels.
Pour commencer, vous pouvez regarder comment faire soit même son déodorant, en regardant la vidéo ici
Le jardin génère une quantité importante de déchets (en moyenne 32 kg/an pour un habitant du Sigidurs en 2019). Des gestes simples peuvent réduire cette quantité et amélioreront la qualité de votre sol et de la biodiversité de votre jardin.
Pour tout savoir, découvrez notre guide.
Alors ce niveau 2 ? Ce n’était pas la mer à boire n’est-ce pas ? Un peu plus d’investissement personnel est nécessaire, mais votre poubelle et la planète vous disent merci. Et votre santé également, car si vous ne le faites pas pour la planète, faites-le pour vous.
Désormais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Lancez-vous vers le niveau 3. Plus que des actions sur la réduction des déchets, c’est un chemin vers un mode de vie plus sain vis-à-vis de la consommation
Pour des besoins ponctuels, comme tailler ses haies, utiliser du matériel de bricolage ou du matériel festif, la location est à privilégier. En effet, elle participe à l’économie circulaire, en optimisant l’utilisation du matériel loué.
Plutôt que de dormir 95% du temps dans un garage, un matériel loué est beaucoup plus utilisé, et donc plus rentable d’un point de vue environnemental. Louer, ou se faire prêter du matériel, c’est mutualiser nos ressources et limiter la production de déchets nocifs, de type Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques notamment.
Retrouvez plus d’informations sur le poids réel de nos objets et les solutions de consommation responsable : https://presse.ademe.fr/2018/09/consoresponsable-lademe-a-etudie-la-face-cachee-des-objets.html
Lorsqu’un appareil est défectueux, l’ancien réflexe, c’est de le jeter. Or, en deux/trois coups de tournevis, on peut souvent visualiser la panne, et ainsi essayer de la réparer. Ça demande un peu de technique, mais vous pouvez vous faire aider dans des Repair Café, espaces conviviaux où l’on peut apporter ses appareils pour les faire réparer.
Et pour allonger la durée de vie de vos objets, rendez-vous ici : https://longuevieauxobjets.gouv.fr/
Il existe aussi le site www.e-reparation.org qui permet à un usager de diagnostiquer en ligne une panne de son appareil, d’identifier des solutions de réparations de proximité et de bénéficier d’une boite à outil avec notamment des Tutos. Ce site a été créé en partenariat avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et SPAREKA, et le soutien notamment du Cercle National du Recyclage.
Détourner des objets pour les détourner de la poubelle. Vous voyez le concept ?
Plutôt qu’un long discours, voici quelques photos pour illustrer ce beau principe de réduction des déchets :
Retrouvez d’autres idées sur notre page Youtube et découvrez comment construire ce fauteuil en cliquant ici.
La consommation locale évite le transport de marchandise à travers les continents. Ainsi, on favorise les producteurs locaux, respectueux des normes sanitaires européennes. Vous pouvez aussi vous tourner vers l’agriculture biologique, qui favorise la biodiversité et est meilleure pour la santé, mais privilégiez toujours ce qui est produit de manière raisonnée à côté de chez vous. De plus, la consommation de produits de saison limite l’utilisation d’énergie ou d’engrais chimiques. Un légume ou un fruit qui pousse à la bonne période est meilleur pour la santé et a meilleur goût. Et ça, mine de rien, ça limite aussi le gaspillage alimentaire.
Pour connaitre les fruits et légumes de saison : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/calendrier-fruits-legumes-de-saison.pdf
Coupe menstruelle (Cup) ou serviette lavable permettent de réduire la production de déchets liés aux règles. En plus d’éviter la production de tampons et serviettes jetables non recyclables, elles sont plus économiques et souvent plus saines.
L’arrivée d’un bébé est l’occasion de grands bouleversements. Il donne parfois l’opportunité de changer son mode de consommation, notamment à travers l’achat d’articles de puériculture durables plus sains pour la santé de nos petits bambins.
Aussi, le passage des couches jetables aux couches lavables génère plusieurs avantages :
Même si à première vue, on peut penser que les couches lavables sont un retour en arrière, elles ont beaucoup évolué ces dernières années pour simplifier leur utilisation et limiter les contraintes.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter ce site : https://www.qqf.fr/infographie/66/on-fait-le-match-couches-jetables-vs-couches-lavables
Et voilà, vous êtes un expert du zéro déchet. Vous pouvez être fier de vous. Si vous avez besoin de conseils ou d’autres suggestions d’actions, n’hésitez pas à nous contacter par mail sur prevention@sigidurs.fr
La prévention regroupe l’ensemble des actions permettant de réduire la production des déchets à la source. Elle agit sur toutes les étapes du cycle de vie de l’objet avant de devenir un déchet, comme le montre le schéma suivant :
Ainsi, par différentes actions (réduction des emballages, achat d’occasion, limitation du gaspillage alimentaire…), la prévention participe au développement de l’économie circulaire.
Pour comprendre ce qu’est l’économie circulaire, il faut d’abord comprendre l’économie actuelle qui est très largement linéaire :
Elle consiste à extraire des ressources naturelles, pour les transformer et les consommer, puis les jeter. Chaque ressource est donc utilisée une fois
L’économie circulaire, quant à elle, regroupe toutes les solutions qui permettent de réinjecter les ressources dans le processus afin de limiter leur utilisation et donc leur gaspillage (énergie, eau matières premières…). C’est l’économie de demain.
Par exemple, le recyclage permet de réutiliser une matière pour créer un nouvel objet.
En plus d’éviter les impacts environnementaux liés à la gestion des déchets, la prévention limite également ceux générés tout au long du cycle de vie du produit : extraction des ressources naturelles, production des biens et services, distribution, utilisation.
En favorisant le don, la vente d’objets et l’achat d’occasion, la prévention encourage le recours aux Entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire, qui ont pour but, entre autre, de sortir de l’isolement par le travail les personnes en difficulté.
D’un point de vue individuel, la réduction des déchets permet de faire d’importantes économies à l’échelle d’un foyer. Par exemple, on estime que le gaspillage alimentaire représente une perte de 450 € par an et par famille. Le réduire permettra d’alléger votre poubelle plutôt que votre porte-monnaie. De même, boire l’eau du robinet permet d’économiser plus de 240€/an pour une famille de 4 personnes.
La prévention permet également de réduire le coût de gestion des déchets : moins de déchets produits, c’est également moins de déchets à collecter et à traiter. Aussi, en s’y mettant tous, nous pourrions ensemble réduire le coût du service public.
En juin 2019, après 18 mois d’élaboration, il adopte son Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA). A lire en cliquant ici.
Sa cible : les Déchets Ménagers et Assimilés (DMA), soit tous les déchets produits par les ménages et produits par les activités économiques et qui sont semblables, en terme de nature et de quantité, aux déchets des ménages.
Sa durée : 6 ans, avec un bilan tous les ans.
Son objectif : -9% de production de DMA entre 2019 et 2024.
L’éco-exemplarité regroupe les actions mises en œuvre par les administrations pour réduire leur impact sur l’environnement.
Principales actions :
Les biodéchets sont des déchets biodégradables non dangereux. Ils regroupent les déchets alimentaires et les déchets végétaux. Ils représentent un tiers de nos poubelles et peuvent faire l’objet d’une valorisation organique, meilleure pour l’environnement.
Principales actions :
Le gaspillage alimentaire se définit comme étant « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée ».
Chaque année en France, on évalue le gaspillage alimentaire à 10 millions de tonnes, soit une perte de 16 milliards d’euros et l’émission de 25 millions de tonnes équivalent CO2. A l’échelle d’un ménage, ce sont 20 à 30 kg de nourriture qui sont jetés chaque année, dont 7 kg encore emballés, soit une perte de près de 160 € par personne. Dans le monde, on estime qu’un tiers de la nourriture produite est jetée.
Principales actions :
Le réemploi, la réutilisation et la réparation des objets permettent de prolonger leur durée de vie.
Principales actions :
La consommation responsable est un mode de consommation durable qui conduit l’acheteur ou le citoyen à effectuer son choix en prenant en compte les impacts environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie du produit (biens ou services). Ces produits sont moins polluants, plus économes en ressources et contribuent au progrès social.
Principales actions :
Le mode de tarification du service public est un levier intéressant pour réduire les déchets. Les modes de tarifications incitatives appliquent le principe du « Pollueur-Payeur » : moins la quantité de déchets produite est importante, moins le montant à payer est élevé.
Principale action :